Depuis le mois de mars de l’année dérnière, nos vies ne sont plus comme avant. Et 7 milliards de personnes sont concernées. Quelque chose d’inimaginable s’est passé, et se passe en ce moment, nous nous défendons contre une menace invisible et l’infiniment petit, un virus, mais la peur (de la mort) est énorme et bien visible.

Ainsi, et depuis bientôt un an, nous vivons « à distance », masqué la plupart du temps, temporairement assigné à résidence, séparé de nos aînés dans les institutions, plus de fêtes, plus de vie associative, dans des états qui ont gelé des droits et libertés, garanties par nos constitutions et par la convention de droit de l’Homme – des efforts colossaux et des changements radicaux pour protéger notre survie.

Toute cette « nouvelle normalité » peu créer un profond malaise en nous, la vie dans l’inconnu qui ne semble pas se terminer ajoute de l’angoisse. En plus, le sujet « Coronavirus » a un fort potentiel de divisons dans les discussions avec nos proches et notre entourage.

Ce cercle de parole et de résilience ouvre un espace d’écoute de nos vies avec la peur, de nos vies dans un monde inconnu. Nous n’allons pas échanger nos opinions, nos hypothèses et pensées par rapport à la situation, mais ouvrir nos cœurs pour trouver (et offrir) du réconfort et du soutien auprès des autres participants. Ecouter les histoires de vie de l’autre, se sentir entendu par son vis-à-vis et connecter avec le cœur libère des ressources insoupçonnées si précieuses par ce temps de « navigation à vue ».

Ce groupe de parole s’appuie sur la pratique des Cercles de Résilience, le Council. Le Council permet d’établir une connexion de « cœur à cœur » entre les Hommes, pour une compréhension bien plus profonde qu’une discussion sur des opinions, pensées, croyances et schémas mentaux.

Le Council crée un espace de confiance, de sécurité, nécessaire et propice à des échanges authentiques et à l’émergence de l’intelligence collective.